
VENTS CONTRAIRES
Allan Vermeer
Type de spectacle : Concert / Musique
Diffusion : Samuel Mateu
Interprétation : Allan Vermeer
Création lumière : Allan Vermeer
Régie : Loulou
Spectacle tout public
Durée : 1h20
Diffusion : Samuel Mateu au 06 27 72 32 88
samuel.mateu@ad2l.fr
diffusion(@)allanvermeer.com
LE SPECTACLE
Vents contraires
C’était en 1994. À tout juste sept ans, Allan Vermeer découvrait sa première scène, le théâtre et la musique en interprétant Gavroche dans la comédie musicale Les Misérables.
Depuis, le chemin a été long, parsemé d’aventures et de rencontres marquantes. Des scènes des cabarets parisiens aux plateaux de télévisions, en passant par des théâtres de bateaux de croisières, par l’Olympia, le Trianon ou le Palais Omnisport de Paris, des scènes, Allan Vermeer en a connues, et s’en est nourri…
De toutes ses aventures, il en retire notamment deux albums, « Je vous ai attendue » et « Vents contraires ». Le premier a été réalisé en 2005, à l’issue d’un télé-crochet diffusé sur France 2. Le second, plus personnel, sur lequel il signe les compositions musicales et les textes, est sorti en 2013.
Ce nouveau spectacle en solitaire évoque la longue passerelle entre ces deux disques, de l’interprète sage de ses premières chansons à l’auteur compositeur singulier qu’il est devenu en s’en émancipant. Sur le plateau, un pied de micro, une loop-box et des rayons lumineux qui enveloppent l’artiste dans une confession musicale intime et percutante.

VIDÉO
Vents contraires / #06 – Gueule de bois
(Allan Thiebault)
Toutes les vidéos du concert sont disponibles sur le site officiel d’Allan Vermeer (www.allanvermeer.com/concert)
PRESSE
Le Monde
« Quand on l’a découvert la première fois début 2004 dans « Chanter la vie » sur France 2, Allan Vermeer semblait très timide. Aujourd’hui, il paraît nettement plus à l’aise. »
Stéphane Lepoittevin
TV Magazine
« Pourtant, comme pour marquer ses distances avec son ancienne pouponnière, l’album d’Allan commence par des chansons puissantes et d’une étonnante maturité. Et force est de constater que, derrière son visage d’enfant, Allan a également du coffre. »
Michel Perrot
Abbeville Mag
« Allan Vermeer a un côté déterminé, têtu et authentique ainsi qu’un goût pour les belles chansons françaises. Bien entouré, il entre doucement dans le paysage musical français, bien décidé à y imposer son style, de la chanson française. Avec sa plus belle arme, sa sensibilité, il interprète un album composé de titres intimistes et émouvants. En garçon généreux, il donne tout à son public et ce dernier ne s’y trompe pas. L’auteur compositeur n’a pas fini de faire parler de lui. Préparez-vous bien, ce garçon a tout d’un grand ! »
L’informateur
« Il tient à donner son premier concert chez lui, à la salle Edith Piaf. En cinq jours les 650 places ont été vendues. Allan est resté le même, […] tout le monde l’aime ici. Il est perfectionniste, répète sans relâche, n’est jamais satisfait. Pourtant cet après midi, en l’écoutant travailler, j’ai pleuré quatre fois tant c’était beau. »
C. Legrand
Le Courrier Picard
« C’est dans une salle comble et chauffée à blanc, qu’Allan a enthousiasmé la foule lors de ce concert organisé en l’honneur de ce même public qui l’a plébiscité depuis un an.[…] Un moment de bonheur pour Allan, mais aussi pour tout le public, incontestablement conquis par sa prestation. »
Martine Desteuque
Télé Star
« Pascal Sevran : « Au casting, il m’avait ému et je l’ai vu prendre de l’étoffe au cours des émissions. Je fais confiance à sa vivacité et à son intelligence. Il ne se la joue pas. Il est très sain. Allan Vermeer a tous les dons. De la grâce. Tous les talents qui ne s’apprennent pas. Allan brûle d’un feu intérieur et ça s’entend quand il chante, et ça se voit quand il sourit. » »
Fabrice Dubreuilh
L’ARTISTE
Allan Vermeer
L’histoire commence à travers les accords du Traditional Jazz Band, un groupe samarien, dans lequel le père d’Allan joue du trombone. Pendant des années, des nuits entières l’oreille collée sur le plancher de l’étage, il écoute. Bercé depuis toujours par la passion dévorante d’une famille de mélomanes, il travaille le solfège, le piano pendant une dizaine d’années mais se passionne aussi pour le théâtre. Il intègre à sept ans « Les Etoiles », une troupe locale de comédies musicales. Il y interprète Gavroche, dans Les Misérables, et en suivront bien d’autres, dont Starmania, Le chanteur de Mexico, Notre-Dame de Paris…
A partir de quinze ans il chante dans les rues de la ville du Tréport, en Seine Maritime. Progressivement il fait de la Place Notre Dame et du quartier des Cordiers son repère. Il y chante des journées entières en compagnie de sa sœur, Lisa. Il y chante pour les marins, les femmes de marins, les habitués et les gens de passage. La rue devient sa scène et il ne la quittera jamais. Aujourd’hui encore, Allan et Lisa y reviennent huit à dix fois à l’année et ce depuis plus de dix ans. Le Tréport a adopté Allan et cette ville dans laquelle il grandit et s’émancipe devient vite son laboratoire, son repère, son havre de paix, sa scène privilégiée.
De cette scène à la Seine, il n’y a qu’un pas, et Allan s’échappe souvent vers la capitale. C’est pour suivre des études d’arts dramatiques qu’il emménage à « la ville », à soixante kilomètres du cocon familial, d’où les allers retours (d’Amiens) à Paris sont presque journaliers… En 2004, une tante bienveillante l’inscrit à un casting. C’est l’occasion pour lui d’y aller « pour de vrai », non plus en faisant le mur mais pour y concrétiser un rêve, celui de chanter, encore et toujours. Il intègre à 17 ans le concours Entrée d’artistes, télé crochet animé par Pascal Sevran sur France 2 et en ressort quelques mois plus tard vainqueur, remportant l’enregistrement d’un album et la possibilité de chanter régulièrement en partant en tournées. Allan fête sa victoire et la musique, ce 21 juin 2004, place Notre Dame, au Tréport, avec son premier public.
Emporté dans le tumulte des médias et des tournées, Allan, rebaptisé Allan Vermeer, chantera sans cesse durant les trois années suivantes, sur les plateaux de télévisions, Drucker, Ruquier, Ardisson, le Symphonique show et dans de nombreuses salles de spectacles, en province et à Paris, notamment à l’Olympia, au Palais des Congrès, au Trianon… Il organise également un concert au Tréport, salle Reggiani qui sortira en DVD. À travers les paroles d’une chanson singulière écrite par Philippe Besson, Le Tréport, il signe alors un pacte de confiance et marque le passage entre ses deux premières vies. On lui remettra à cette occasion la distinction de citoyen d’honneur de la ville. Cette reconnaissance, sous la forme d’une médaille, l’accompagnera à Paris où il emménage pour de bon et dans toutes les coulisses qu’il aura l’occasion de visiter sur sa route.
Suivent alors des années un peu plus sombres, faites de désillusions et de coups durs. Persuadé que la musique sauve de tout, Allan s’engouffre la journée dans le métro parisien où il chante en compagnie de son amie Agnès Villani, et ses nuits il les passe dans différents cabarets de Montmartre à chanter sans cesse et souvent dans plusieurs cafés concerts par nuit. Gavroche lui colle à la peau. Les temps sont durs, mais la musique ne l’abandonne jamais.
C’est d’ailleurs au Caveau des Artistes, rue des Martyrs, où il chante plusieurs soirs par semaine, qu’il rencontre Bertrand Ravalard, pianiste hors pair, avec qui il se liera d’amitié. Ensemble ils entreprennent à partir de 2008 une tournée des pianos bars et créent un spectacle, Vermeer et moi. Il s’agit d’un récital intimiste où le jeune chanteur renoue avec ses premières amours, dont le jazz. En oiseau de nuit, il s’échappe de temps en temps pour écrire des histoires, des chansons, notamment Le nez dans le sable, avec laquelle il règle ses comptes avec ses années d’errances. La presse est unanime, il rebondit. Une nouvelle tournée commence, l’aube d’une nouvelle ère, le moment de se reconstruire. Allan s’est oublié un temps. Vermeer est sur le point de naître.
Fin 2008 est publié son roman La chair et les pépins, récit plus ou moins autobiographique, où il retrace ses dernières années montmartroises. Il prend un peu de temps pour mûrir ses envies. Il se forme à l’école Richard Cross. Il rejoint le plus souvent possible la Picardie. Il revient à ses premières scènes. Vermeer chante. Il commence à travailler de nouvelles chansons. Il écrit, il compose. Le jour il est bibliothécaire, il s’inspire et retrouve la sérénité d’une vie « normale », le soir il travaille ses nouvelles chansons dans son appartement jusqu’au matin, il se prépare. Sa voisine devient folle, il lui écrit Mademoiselle B. Il part chanter en Belgique, occasionnellement, puis en Corse, régulièrement. Il finit par quitter la médiathèque où il travaillait et reprend une activité de concerts réguliers.
Dans des centaines de salles, Vermeer chantera alors ses « Souvenirs d’incertain temps », la suite de la chanson « Le nez dans le sable ». Il terminera chaque concert par cette phrase, ou qu’il soit tant qu’il est sur une scène : « Je ne suis bien qu’ici, vivant » avant de reprendre « Bonheur », de Claude Nougaro qu’il a chanté plus d’un an dans le métro Parisien.
Il retrouve Bertrand Ravalard, son ami, son pianiste de l’ombre et lui fait partager ses chansons. Naît le projet “Vents contraires”.